En Auvergne, se régaler sur la route

BON PLAN BALADE 1 - On en a tous fait l'expérience. C'est le départ. On est euphorique. On croit que les valises font se remplir en deux temps et trois mouvements. En fait, ça nous prend des heures, de préparer ses affaires. Et puis on veut faire le ménage, avant de partir.

L'Auberge paysanne à Loubaresse, à moins de cinq minutes de la sortie d'autoroute. Photo : Vincent Jolfre
L'Auberge paysanne à Loubaresse, à moins de cinq minutes de la sortie d'autoroute. Photo : Vincent Jolfre

Vider les poubelles, nettoyer l'évier. Faire attention aux provisions dans le frigo et donner les deux derniers yaourts aux voisins à qui, il faudra aussi demander de nourrir les deux chats et le poisson rouge. Et voilà. C'est l'heure de partir, et on n'a pas pris le temps d'acheter une baguette, un bon saucisson chez le boucher du quartier et un paquet de chips pour le pique nique. Alors on se dit qu'on mangera sur la route.

Et une fois sur la route, on choisit la facilité. L'aire d'autoroute. Et dans 90  % des cas, on en ressort déçu. D'avoir mal mangé. D'avoir trop payé. Et d'avoir perdu, au final, largement plus de temps que prévu. Et si on intégrait le voyage dans le temps de vacances ? C'est à partir de cette idée que l'on a commencé, Vincent, notre photographe et moi même, à écumer l'A75 entre Clermont-Ferrand et Millau pour tenter de trouver, à dix minutes grand maximum de chaque sortie, des auberges authentiques et bon marché, au rapport qualité prix inégalable, en tout cas sans commune mesure avec la tambouille qu'on vous sert dans l'immense majorité des selfs des aires d'autoroute.

On en a, au total, trouvé près d'une vingtaine ; testé et retenu douze. Leurs points communs : une cuisine de terroir, tout sauf aseptisée, des produits issu des exploitations du coin, des patrons qui sont derrière leur fourneaux depuis plus de dix ans, des spécialités revisitées ou qu'on se plaît à redécouvrir... Alors, bien sûr, on prend une heure pour manger, les plats ne sortant pas du micro-onde. Je me souviens d'un patron m'avertissant d'emblée, décelant sans doute chez moi, à mon allure de jeune cadre dynamique, le stéréotype du commercial un peu trop pressé : "attention, les pieds de cochon, chez nous, c'est vingt minutes d'attente." Je l'ai rapidement rassuré : "s'ils sont bons, prenez même une demi-heure !" Les douze auberges sélectionnées (dans les départements du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Lozère et de l'Aveyron) figurent dans Massif central N°103. Et vous savez quoi ? Je suis certain qu'on en a oubliées beaucoup !

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Commentaires: 3
  • #1

    Landon Drewes (samedi, 04 février 2017 00:47)


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  • #2

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  • #3

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